Transformation digitale : l’expérience consommateur dicte les règles | L'Atelier : Accelerating Business

Quel sens donner à sa transformation digitale ? Accenture recommande aux entreprises de se baser sur l’expérience client pour construire leur stratégie de transformation.
Les consommateurs satisfaits ont le potentiel de devenir des clients fidèles. Jusque là Accenture Digital ne nous apprend rien dans son étude intitulée « Digital Transformation : Re-imagine from the outside-in». Le cabinet de conseil relève toutefois au delà du lien plus ou moins logique une vraie corrélation entre la qualité de l’expérience consommateur et les revenus liés à la fidélité des clients (achat répété, taux de transfert faible et bouche à oreille répandu). Ils seraient en effet estimés à 3 milliards de dollars pour les fournisseurs d’accès internet, à 2 milliards de dollars pour les compagnies aériennes et 1 milliard de dollars pour les chaînes d’hôtels.

Les leaders en matière d'expérience utilisateur enregistrent d'excellentes performances
Si on ne démontre plus les bénéfices pour l’entreprise à se concentrer sur son expérience consommateur - revenus en hausse mais aussi notoriété et reconnaissance améliorée, Accenture recommande fermement, pour sa part, aux entreprises de penser leur transformation digitale à l’aune de cette expérience client. Autrement dit, partir du consommateur pour bâtir sa stratégie de transformation digitale, un impératif en 2015.
Quelles en sont les conséquences pour l’entreprise ? Leur cahier des charges s’étoffe voire se corse : être cohérentes sur tous les canaux, se montrer synchronisées sur l’ensemble de la chaîne de valeur deviennent des impératifs, rappelle l’étude. Et les marques n’ont pas intérêt à se relâcher. Selon Accenture, l’année dernière, 66 % des consommateurs mondiaux sont passés du service d’une entreprise à celui d’une autre.
La recette miracle ? Il n’y en a pas. À chaque entreprise, sa transformation digitale et sa manière d’expérimenter l’innovation. Accenture dessine tout de même le squelette d’une transformation digitale optimisée.
Mais c’est aussi savoir mettre en place des outils pour mesurer sa performance et réagir en fonction des résultats. BMW a par exemple reconnu le besoin d’aligner ses opérations sur ses consommateurs. Le constructeur allemand a ainsi mis en place eKanban avec le fournisseur de sièges Lear Corp., une solution afin de rationaliser sa chaîne d’approvisionnement.

Enfin, c’est disposer d’une plateforme flexible avec des contenus et une infrastructure optimisée. Les technologies en appui doivent pouvoir alors être « scalables », et déployées rapidement si besoin. Le tableau de bord en tant qu’outil d’analyse des projets marketing en est un bon exemple.
Jouer sur ces trois composantes permettrait de se donner toutes les chances d’avancer sur le chemin de la transformation digitale sans encombre.